Durant cette année et saison apicole 2019, la Société L’Apiculture Alpine a proposé un stage de formation et d’échanges sur l’élevage de reines ayant en fond pour objectif la sélection et la réintroduction de l’abeille noire dans notre département.

A cette fin, un appel à candidature a été lancé et un calendrier d’élevage et d’interventions a été mis en place. Préalablement et parallèlement, des membres du bureau et responsables des ruchers écoles ont récupéré des reines noires (RN) auprès du CETA de Savoie afin de les implanter au rucher école Claude SARRAZIN au domaine de Charance, tranquille et relativement bien isolé, et préparé des colonies notamment au niveau sélections, pontes et couvains de RN, production nécessaires au picking et autres techniques de production de cellules royales et à la composition de starters…

PROGRAMME :

• Samedi 18 mai de 9h à 12h et 13h30 à 16h30 :
  La journée a été animée par Kléber Silvestre, Président du CETA de Savoie : Comprenant, en matinée, de la théorie avec présentation du conservatoire de l’abeille noire de Savoie – Techniques d’élevage : picking, création de starter et finisseur – Peuplement de nucléis –Sélection de l’abeille noire, le tout pondéré de débats interactifs et instructifs, puis, en après-midi, une intervention pratique au rucher notamment de greffage. Malheureusement, à ce moment-là, le temps n’était pas le plus propice « à la manœuvre » : couvert, frais (18°), venteux avec même un début de pluie durant les manipulations.

• Samedi 25 Mai de 9h à 12h et 13h30 à 16h30 :
  En matinée, nous avons abordé et vu les différentes techniques d’élevage de reines. L’après- midi, par un temps ensoleillé mais nuageux (20°) : Intervention au rucher avec introduction de cellules dans les nucléis que chaque participant avaient pris soin de confectionner la veille et amener sur le site. Il était prévu que chaque participant puisse, au terme du stage, emporter une RN. La quantité et la qualité des cellules royales récupérées du picking n’étaient pas au rendez-vous, toutefois une cellule royale RN a pu être introduite dans chaque nucléi des participants.

• Samedi 15 juin à partir de 17 heures :
  Par un temps ensoleillé mais très nuageux : contrôle de la naissance des RN et de la ponte dans les nucléis – Marquage des reines. Là encore la réussite n’était pas au rendez-vous, tout juste la moitié
  des RN étaient nées, fécondées et avaient commencé à pondre.
  Ceux qui ont eu une nucléi nantie d’une RN fécondée et pondeuse sont repartis avec… Et, pour les autres (outre, en sus, la production pour les ruchers école) suite aux déboires, dans les jours qui ont
  suivi, une nouvelle production d’œufs, couvains et cellules royales, d’introduction a été mise en œuvre avec le responsable du rucher, des participants disponibles et volontaires.
  

UNE EXPÉRIENCE PERSONNELLE :

Patrick Graulich nous écrit :

On retiendra de ces journées que, ne serait-ce que durant les phases théoriques et à midi, au-delà du partage très convivial des paniers repas tirés des sacs, des discussions diverses et ouvertes ont permis des échanges interactifs de questions/réponses, d’expériences, de pratiques, et techniques personnelles positives et négatives qui n’ont pu qu’enrichir les connaissances et réflexions de tous les participants.

C’est ainsi que, sans réussite à la première intervention, le 02 août, fin de matinée, j’ai pu récupérer une RN en cagette avec ses accompagnatrices, alors que, par ailleurs et simultanément, une nouvelle production était tentée et mise en œuvre.
Dès l’après-midi du 02 août, notamment afin que la RN garde le maximum de ses qualités, j’ai constitué, dans une ruchette dadant 5 cadres, un essaim artificiel avec 2 cadres d’œufs et couvain avec leurs abeilles essentiellement de jeunes abeilles pour une meilleure acceptation) pris dans des ruches populeuses où j’avais préalablement isolé les reines, + un cadre bâti vide + un cadre pourvu de miel que j’avais en réserve, et j(ai complété complété latéralement d’un 5ième cadre non bâti.

Ensuite , avant de placer la cagette avec la RN (sans accompagnatrice) dans la ruchette, j’ai refermé un moment à l’aide du couvre-cadre, le temps de faire deux bricoles au rucher et que le calme revienne un peu. Puis, à l’abri pour limiter les risques de la perdre, j’ai pulvérisé un peu d’eau sur la cagette afin de libérer les accompagnatrices et ne garder que la RN, et je l’ai placée sur les cadres. Quelques instants après des abeilles tournaient sans agressivité sur la cagette operculée avec de l’Apifonda, apparemment l’adoption était en bonne voie… Dès lors, je l’ai introduite entre les 2 cadres de couvain et j’ai refermé la ruchette en couvrant du nourrisseur couvre-cadre garni d’un peu d’Apifonda + couvre cadre + toit.
Huit jours plus tard, 10/08/2019, j’ai effectué un contrôle : Aucune ébauche de cellule royale, la reine était présente et avait pondu dans le cadre bâti. J’ai alors transféré le tout dans une ruche 10 Cds en complétant de cadres d’autres ruches, pourvus de couvain et de nourriture, et j’ai renforcé la colonie avec l’apport d’une belle grappe d’abeilles jeunes.

31/08/2019

Ma RN est toujours en ruchette est toujours en ponte « tranquille », je verrai l’évolution du couvain d’ici 15 jours, suite à quelques apports de sirop et miel de stimulation,

Toutes mes autres ruches étant fortes avec de beaux couvains, si nécessaire, mi-septembre, je compléterais la colonnie avec un apport d’un cadre de couvain, avant nourrissement d’hivernage en début d’octobre…

26/09/2019

Premier nourrissement de mon rucher: remplissage de tous les nourrisseurs (7 à 9 kg de sirop 100%) + ceux en ruchettes

03/10/2019

En matinée, j’ai récupéré, au rucher école, ma flexinuc (composée de 4 compartiments d’un cadre dadants) ainsi que ma mini nuc, avec leurs abeilles, que j’avais déposé précédemment, en septembre, pour tenter une denière introduction de cellules royales de RN.

Dans la Flexinuc, il n’y avait qu’un seul compartiment avec une RN qui était née (repérée et marquée par le responsable du rucher), dans les autres compartiments : des petites grappes d’abeilles mais pas de RN, et dans la mini nuc : du couvain, mais pas vu la RN…

Vers 17h, j’ai transféré ces 2 petits essaims RN dans une bi-ruche constituée de 2 ruchettes 5 cadres accolées et aux entrées indépendantes et opposées, chacune d’elles équipée d’une grille d’entrée pour protéger et limiter l’accès et d’une plaque de fond pour éviter le refroidissement de la nuit.

Sur les 3 cadres sans reine de la flexinuc, il n’y avait pratiquement pas d’abeilles et sur celui avec la RN peu d’abeilles et très petit couvain (vu la reine marquée). Et dans la petite nuclei, du couvain operculé sur les 3 petits cadrons mais pas vu la reine !…. Malgré recherches avant transfert.

Lors de ce transfert : sur les 3 cadres sans reine de la flexinuc, il n’y avait pratiquement pas d’abeilles et sur celui avec la RN peu d’abeilles et un très petit couvain (vu la reine marquée). Et dans la petite nuclei, du couvain operculé sur les 3 petits cadrons mais pas vu la reine !…. Malgré recherches.

Les transferts ont été opérés avec vérification qu’il n’y ait plus d’abeilles dans la flexi et la nucléi, pour cela :

J’ai mis les 4 cadres de la flexinuc dans une des ruchettes et j’ai complété d’un cadre de nourriture.

Une 1/2 h après, quelques abeilles battaient le rappel devant les entrées, et du monde autour.

J’ai, dans l’autre ruchette, placé un cadre bâti vide, puis 2 cadres avec des cellules vides et de la nourriture et posés les 3 cadrons de la mini nuc sur le fond en appui contre la paroi.

J’ai attendu un moment puis j’ai ajouté, dans chaque ruchette qui était trop peu pourvue et faible, une grappe d’abeilles, pulvérisé de sirop 50/50, pris dans d’autres ruches… Et j’ai refermé chacune d’elles avec un nourrisseur dessus dans lesquels j’ai mis environ 200 g de miel…

Une 1/2 h après, quelques abeilles battaient le rappel devant les entrées, et du monde autour.

Le 04/10/2019, toujours vers 17h, je suis allé jeter un coup d’œil à ma bi-ruche : pas très satisfait !… Du monde aux entrées, abeilles calmes/non agressives, pas la moindre attaque mais un semblant agitées (du mouvement), 

Elles restaient pas mal sur les cadres, elles avaient redescendu le miel dans les espaces vides de cadres, donc à priori pas de torpillage, par contre pas vu les RN !… Malgré le calme relatif, et la non-agressivité, ça n’est pas rassurant…

J’espère que les reines se planquaient ailleurs dans les corps des ruchettes !… Et qu’il y avait encore une RN dans la mini nuc avant le transfert.

Les cadres étant bien remplis de miel et sirop, j’ai placé des hausses avec cadres bâtis, vides, et j’ai attendu 48h pour voir s’il y a une remontée (le haut étant plus chaud) entre autre aussi pour laisser encore un peu de place pour une ponte des reines… Mais vu la fin de saison, la fraîcheur des nuits, la fin de ponte, ce ne sera pas évident que les reines pondent encore.

Je croise les doigts, ça me serait très désagréable si la RN de la flexi a disparu et s’il n’y en avait pas, ou plus, dans la mini nuc au moment du transfert….

Nota : Lanières anti-varroa posées dans les ruchettes et la ruche de RN du 02/08.

26/09/2019

Premier nourrissement : remplissage de tous les nourrisseurs du rucher (7 à 9 kg de sirop 100%) + ceux des ruchettes.

07/10/2019

Contrôle état du nourrissement, 2^ème remplissage des nourrisseurs en fonction des stocks de chaque colonie.

Nota : J’effectue le nourrissement toujours juste avant la mise en hivernage normalement prévue entre le 20 et le 30 octobre, en surveillant les annonces météo, ce qui permet aux reines  d’avoir encore de la place pour leurs dernières petites pontes.

En même temps que le 2ème nourrissements de toutes mes colonies, j’ai visité les 2 ruchettes de la bi-ruche et c’est malheureusement bien ce que je pressentais, je n’ai pas trouvé de reine !…

• La ruchette avec les 3 cadrons de la mini nuc comporte 3 cellules royales sur un des 3 cadres de couvain que j’avais mis en apport (2 de nourriture et un avec du couvain). A la mise en place, je n’avais pas trouvé la reine, les cadrons (posés au fond contre une paroi de la ruchette pour récupération du couvain/nouvelles abeilles) étaient et sont toujours operculés sans couvain neuf. Donc, il ne devait plus y avoir de RN lors du transfert et elles ont profité de couvain neuf pour bâtir des CR…
• La ruchette avec les 4 cadres de la flexinuc regroupés (la reine était présente) et apport d’abeilles, le tout pulvérisé de sirop 50/50 à la mise en place : sur le cadre qui comportait du couvain, il y a aussi 3 CR en cours, donc la reine aura été éliminée lors du transbordement avec apport d’abeilles et malgré la pulvérisation de sirop 50/50 !…

En conséquence, je me suis loupé, je n’ai pas fait ce qu’il fallait comme il fallait, j’ai commis une erreur d’autant que c’était risqué vu la période !… Peut-être que j’aurai dû regrouper puis attendre quelques jours avant de faire un apport d’abeilles, au risque d’un refroidissement de la colonie faible.

Je laisse en l’état, dans chaque ruchette elles ont descendu le miel mis en nourriture, j’ai mis du sirop en nourrissement aujourd’hui, on verra ce que ça donne… Mais je pense que, malgré les températures qui doivent se maintenir encore 15 jrs, cela ne donnera pas grand-chose vu, à présent, la pénurie de mâles….

Nota : j’ai aussi ouvert quelques ruches, pas d’agressivité, d’attaque comme durant toute cette année, même pour les 2 ruchettes de la bi-ruche.

J’ai aussi rempli mes 2 nourrisseurs indépendants (qu’elles avaient déjà vidés) placés au milieu du rucher à disposition de toutes les colonies, tjrs pas d’agressivité, ni de torpillage – Voici 4 ans que je pratique ce nourrissement complémentaire extérieur (printemps sirop 50/50 et automne sirop 100%) et tout se passe bien, les abeilles pouvant ainsi, suivant leurs besoins, trouver nourriture complémentaire, pas de pillage entre ruches.

12/10/2019

Visite du rucher pour contrôle de l’état des nourrissements : 6/18 ruches/ruchettes ont encore du sirop mis dans les nourrisseurs le 07/10, les autres sont vides = j’ai re-rempli 1/3 la capacité ces nourrisseurs… Les 2 nourrisseurs extérieurs sont vidés, j’en ai re-rempli 1.

Constat : Quand elles en ont assez, elles laissent le surplus de sirop dans le nourrisseur, plus de place pour le stocker = ruche pleine. A la prochaine visite de mise en hivernage, je viderai le surplus des nourrisseurs des ruches dans les nourrisseurs extérieurs, quand elles en auront besoin, par beau temps, elles le prendront, si ce n’est cet automne, au printemps prochain.

Concernant les dernières RN de début octobre : grosse et belle surprise !!!…

• Ruchette où avait été placés les 4 cadres de la flexinuc = 1 CROp + 3 en cours d’achèvement.
• Ruchette où j’avais placé les cadrons + 3 cadres d’autres ruches = relativement bien peuplée mais plus de CR… Le couvain sur les 3 cadrons est pratiquement tout éclos, remplacé par du sirop. Sur les 3 cadres, les 2 latéraux pratiquement sont rempli de sirop, sur celui du milieu : les ébauches de CR ont disparues, tout le pourtour du cadre = sirop + un peu de pollen, au centre pas de sirop !………………….. des œufs !…. un rapide coup d’œil, la petite RN (non marquée et que je n’avais jamais trouvé) qui se balade tranquillement à la recherche de cellules vides… Hop ! RN marquée !…

Lors du transfert, j’avais cherché une RN marquée, vu qu’elle est petite et non marquée, à peine plus grande que les ouvrières, seule la forme de l’abdomen et la longueur légèrement plus grande la différencient, sans doute la raison pour laquelle je ne l’avais pas trouvée… Ce qui a pu se produire, c’est que lors du transfert les 3 cadres récupérés ont été mis en place sur un côté de la ruchette et les cadrons posés dans l’espace vide, la reine dessus ces derniers. Les abeilles se sentant orphelines ont commencé à produire des cellules royales, puis la reine a dû passer sur les cadres pour y pondre, de fait, elles ont accepté la RN qui libérait ses phéromones et ont éliminé les cellules en cours.

Donc ½ réussite… Pour le transfert des cadres de la flexi : je pense être allé un peu trop vite, regoupement de 4 cadres avec petites colonies dont celui de la RN + apport d’abeilles extérieures avec pulvérisation en même temps = Peut-être que j’aurai dû isoler et encager la RN, regrouper les 4 cadres d’abeilles pulvérisés de sirop 50/50, attendre 1/2h, faire un apport avec une nouvelle pulvérisation, attendre encore 1/2h, puis présenter la cagette RN bouchée avec de l’Apifonda (ou chamallows) pour vérification d’acceptation avant introduction.

Nota : L’Apifonda est moins trafiqué que le Chamallow certes !… Mais l’Apifonda, surtout par forte T° d’été, fond, devient très collant et pâteux si ce n’est liquide et on s’en fout plein les doigts, surtout qu’il n’en faut qu’un petit peu… Alors qu’il ne faut qu’un bout de Chamallow qui ne colle pas tant sur les outils que sur les mains et que les abeilles consomment tout aussi bien !…

19/10/2019

Remplissage des nourrisseurs extérieurs.

Récupération, dans la ruchette, des cadrons de la mini-nuc et emplacement libéré comblé par 2 cadres de nourriture. Les abeilles sont en pleine activité : elles ont bâti et comblé l’espace vide au-dessus des cadrons sous les cadres de la haussette.

26/10/2019

Annonce de baisses conséquentes de T° (tout au moins pour nos protégées !.), à compter de mercredi 30 octobre,

Pas de disponibilité avant mercredi, d’où aujourd’hui samedi, j’ai mis en hivernage mes colonies comme tous les ans à la même période : contrôle état et réserves, pose d’un pain d’Apifonda sur cadres le tout couvert par le nourrisseur renversé, le couvre cadres, l’isolant et le toit…

Remplissage des 2 nourrisseurs extérieurs.

Toutes les colonies, fortes, sont très bien pourvues en réserves, avec sur 1 ou 2 cadres encore 1 cœur d’œufs, de larves, de couvain, de cellules de pollen, et toutes les reines ont été vues.

Concernant les RN :

1 (récupérée début août) est en ruche 10 cds avec un peuplement « correct », nourriture sur tous les cadres, 2 cœurs d’œufs, de larves, de couvain, et des cellules de pollen, sur un cadre.

1 (Celle recueillie début septembre – Mini nuc) est en ruchette 5cds, bien peuplée, nourriture sur tous les cadres, 2 beaux cœurs d’œufs, de larves, de couvain, et des cellules de pollen. Après avoir fait redescendre les abeilles, j’ai retiré la haussette en partie remplie de sirop pour resserrer la population dans le corps…

1 colonie (Celle recueillie début septembre – Flexinuc) est en ruchette 5 cds, peuplée sur 3 cadres, nourriture sur tous les cadres. Pas vu de reine ni œufs/couvain. Enlèvement de la haussette. Je laisse en l’état, trop tard à présent, on verra au printemps prochain…  La saison est finie pour mon petit rucher sédentaire.

CONCLUSIONS :

Pour un premier jet, cette organisation de stage, de théories et de pratiques, a été,  si ce n’est une réussite totale due à des paramètres extérieurs difficilement contrôlables, et bien qu’elle reste à améliorer et/ou à compléter, un enrichissement personnel et collectif non seulement au valoir de la réintroduction de l’abeille noire, mais aussi par quelques rappels ou informations, par les débats et les échanges réciproques d’expériences plus ou moins concluantes.

Ainsi, bien que les résultats obtenus soient en partie dus, notamment, aux conditions climatiques, le reste est, en bonne partie, le fait et les manipulations de l’apiculteur (en l’occurrence : des apiculteurs)… Il faudrait donc mieux s’organiser pour plus de réussite…

Nos ruchers sont parfois déjà avec des reines « noires » mais bien souvent avec des reines et mâles « européens », sinon avec des buck ou italiennes diverses, d’autant qu’en sus nous ne savons pas exactement comment sont constitués les ruchers qui nous entourent, et comment (avec quels mâles) seront fécondées nos futures RN !… Le remplacement des reines existantes, la réintroduction de RN de qualité en lieu et place ne pourra se faire que sur plusieurs années de production et avec quelques précautions.

Donc, pour l’an prochain, il faudrait pouvoir s’organiser pour développer l’extension des RN avec un entourage de mâles « noirs », soit en trouvant un lieu assez isolé et distant d’autres ruchers, en « zone protégée », soit au rucher école en saturant préalablement de mâles « noirs » fertiles.